Abraham – service
Projet mené (service) en 2020 en collaboration avec Ras El Hanout asbl
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Elaboration
Le cadre
Les écarts entre les classes sociales s’agrandissent d’année en année. Ils entraînent des inégalités toujours plus importantes entre les citoyens.nes belges. La détresse psychique qu’entraîne les inégalités est réelle. Elles créent angoisse, stress,...
De plus, elles peuvent générer de la honte, ce qui alimente les instincts de repli, de soumission et de subordination. Ce contexte est le terreau propice au développement des extrémismes, des replis identitaires et communautaires. La tolérance face à ce qui est Autre pourrait s’amenuiser. Cela amènerait à un durcissement des positions face aux croyances notamment.
Par croyances, nous entendons celles qui relient aux religions et au fait religieux. Ces « lieux » des grands récits d’où peuvent venir le meilleur comme le pire. C’est avec cette préoccupation que le Théâtre de la parole et l’asbl Ras-El-Hanout collaboreront autour d’un projet. Il abordera les « trois grandes religions » :
- La religion catholique
- La religion islamique
- La judaïque
Plus précisément les enjeux
Après la lecture attentive du rapport 2019 de l’OCAM, force est de constater qu’en Belgique et depuis 2018, nous assistons à une montée en puissance de l’extrémisme de droite. A cela s’ajoute les départs de combattants partis rejoindre la Syrie avec toutes les conséquences désastreuses que nous pouvons facilement imaginer pour les enfants directement impliqués par les adultes. Dans le rapport, nous pouvons lire :
« Il y a de plus en plus de discours en ligne plus virulents ainsi que des appels musclés à passer à l’action (...) . Les différents mouvements liés à la scène extrémiste de droite en Belgique sont de plus en plus présents ces derniers mois (fin 2019). Leurs actions se limitent souvent à des discours de haine sur les réseaux sociaux, des envois de lettres anonymes, des manifestations, des distributions de flyers et dans certains cas plus graves des actes de vandalisme sur des mosquées (tags insultants, dépôt d’abats de porcs, ...). Mais nous ne pouvons exclure qu’ils subissent l’influence des idéologies développées dans nos pays voisins et que cela se traduise en actes plus violents ».
Questions sensibles avec les jeunes / leur résonance et leur impact, aujourd’hui, sur un public de jeunes adultes.
Ce projet, par sa forme artistique, permettrait une approche de ces questions sensibles (discrimination, stigmatisation, repli identitaire, durcissement des croyances, ...). Le but est qu'il soit engagé. Il devra surtout partageable avec le plus grand nombre en évitant les travers que peuvent parfois engendrer les « débats d’idées ». Que savons-nous exactement des croyances et de la foi de nos voisins.es de quartier? Les habitants.es croisés.ées en faisant ses courses? Pères? Mères fréquentés à la sortie des écoles? Des élèves assis.es sur les mêmes bancs d’école ? Aujourd’hui, à Bruxelles le « métissage » est partout présent. Et pourtant une méconnaissance de l’Autre est grandissante et de plus en plus préoccupante.
Religion et droits
Ainsi la question des rapports entre les religions et leurs « communautés » dépassent les enjeux proprement religieux. Elle touche à la question de la violence dans l’histoire humaine. Mais aussi à notre capacité de vivre ensemble tout en étant différents.
La philosophie du Théâtre de la parole - l’Autre et le Même - prend sens dans la lutte contre toutes formes d’extrémisme religieux . Il faut questionner les valeurs qui rassemblent, le principe de démocratie, la défense des droits et des libertés fondamentales.
La Belgique en tant que membre de l’Union Européenne a ratifié la convention européenne. Elle souligne l'importance de la sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté :
- de changer de religion
- de conviction
- en public ou en privé
- par le culte, l’enseignement
- les pratiques
- l’accomplissement des rites.
Présentation du partenaire
Ras El Hanout
C'est une association créée en 2010 par un groupe d’amis bruxellois croyant au théâtre comme moyen d’émancipation et de dialogue. Elle se donne pour objectif de pallier le manque de visibilité des personnes d’origine étrangère et des quartiers populaires, notamment sur les scènes professionnelles et dans les médias. L’impact sur les jeunes habitants.es de Bruxelles est bien réelle. A travers ses trois axes de travail, l’éducation permanente, l’expression et la créativité et la production artistique, l’équipe de Ras El Hanout se donne pour objectif de promouvoir l’expression des différentes cultures au travers de la réflexion, du dialogue et de l’échange tout en offrant un espace d’expression, de partage, d’expérience, d’acquisition de connaissance et de savoir-faire.
Ainsi le socle sur lequel repose les actions du Théâtre de la parole trouve un prolongement et un appui réel et concret dans les valeurs auxquelles aspire Ras El Hanout à savoir « une société inclusive visant à mettre les citoyens sur le même pied d’égalité, où ceux-ci sont conscientisés aux problématiques qui les rassemblent. »
De plus, tout comme le Théâtre de la parole, Ras El Hanout utilise l’outil artistique comme un vecteur. Il permet d’aborder des situations réelles délicates. Via ce vecteur, nous pouvons engendrer une réflexion critique et ainsi faciliter le passage à l’action dans la vie de tous les jours. C’est par le sensible, que l’empathie, la compréhension et la conscientisation jouent leur rôle de rassembleurs. De plus, cela permet un approfondissement des sujets traités. Il nous a semblé évident d’allier nos forces pour aborder la question des extrémismes et des replis identitaires.
Travail préparatoire
Ras El Hanout aborde , continuellement, la question de la discrimination et de la stigmatisation. Bon nombre de jeunes attestent avoir été victimes au moins une fois, dans leur parcours scolaire et/ou professionnel (emplois d’étudiants également), de discrimination liée à l’apparence, à la couleur de la peau, aux signes d’appartenance à la tradition musulmane notamment. De son côté le Théâtre de la parole rencontre régulièrement de jeunes adultes dans les Hautes écoles, en Écoles supérieures ou lors de prestations contées et d’ateliers dans les associations et Maisons de jeunes qui témoignent de cette situation. Ce constat est malheureusement une réalité et touche de plus en plus de personnes.
La première et deuxième réunion préparatoire
Elle a permis de s’accorder sur le fait qu’en cette période de crise, d’isolement pour certains.es, de peur, de stress causé par le Covid, il nous paraît plus essentiel encore d’amener à une réflexion analytique et critique du constat explicité plus haut et ce à partir de certains récits issus des grandes religions.
Cependant il nous paraît difficile, voire impossible d’entamer un travail sur l’ensemble des récits. Une porte d’entrée, un focus est indispensable pour que le cadre de travail puisse s’élaborer de façon pertinente et sans perte d’énergie, de motivation.
La discussion et la réflexion menées ensemble ont permis de définir l’axe par lequel le projet serait abordé. Que signifie pour nous les trois grandes religions et comment en parlons-nous ? Les expressions « fils d’Abraham », «famille d’Abraham », «descendance d’Abraham » sont régulièrement utilisées pour parler des trois grandes religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l’islam. Ces expressions suggèrent une parenté entre ces traditions, un lien de famille. Et de fait, il est incontestable que la foi en un Dieu unique instaure une parenté dans un monde où d’autres représentations philosophiques ou religieuses ont cours. Ces trois traditions connaissent également un personnage du nom d’Abraham. Il y a donc bien un niveau où l’on peut parler d’un lien abrahamique.
Plusieurs raisons à ce choix :
- Cette figure permettrait de dégager un fil conducteur à travers les trois récits
- D’en dégager les différences et les ressemblances plus aisément par un travail de comparaison des « motifs » présents dans chaque récit.
- Abraham est une figure masculine particulière, qui en plus de sa fonction de croyant assure une fonction de mari, de père,... ce qui par là en fait un personnage facilement accessible et comparable avec des personnes réelles dans les mêmes fonctions.
- Abraham peut difficilement se distinguer hors symbole du sacrifice et plus précisément du sacrifice d’un fils unique. Que représente ce symbole aujourd’hui ? Il est difficile de ne pas penser aux actes terroristes notamment.
- Une part de son récit le met en scène face au Roi Nemrod, lors d’une discussion sur la notion de Bien et de Mal, ce qui permettra d’aborder ces notions pendant le travail.
- Son existence s’inscrit non seulement dans les trois livres mais également dans l’histoire
Une troisième réunion préparatoire
(les deux premières réunions ont permis de rédiger le document ci-présent) Elle aura lieu dans le mois qui suit la première rencontre avec les participants.es.
Les échanges porteront sur :
- La méthode de travail - approfondissement
- L’évaluation – comment la mener ?
- La diffusion – comment réaliser une diffusion maximale ?
La collectivité :
Il est d’emblée convenu que le projet se construira de façon collective. Chacun.e sera amené à définir sa responsabilité, son rôle, sa place dans le projet. Nous ne définirons pas la forme afin de laisser toute liberté aux acteurs.trices du projet , afin de construire au fur et à mesure une forme qui soit la plus proche possible du fond qui se dégagera.
Lors de ces deux réunions de travail préparatoire, des échanges ont eu lieu à partir de la documentation et des recherches bibliographiques qui seront nécessaires pour aborder le sujet. En dehors de l’étude de l’OCAM (voir plus haut) et des recherches déjà effectuées sur internet, le livre de Michel Onfray « Traité d’athéologie » est proposé à la lecture pour l’équipe.
En plus des lectures indispensables pour bien aborder le sujet, des rencontres seront programmées avec des représentants de chaque culte afin de confronter la matière explorée au regard de la réalité.
Méthodologie et processus
LES RECITS *
Les actions développées prendront leurs racines dans une meilleure connaissance des récits ancestraux et des interprétations multiples qui ont suivi (cadre historique). Les trois récits abrahamiques seront présentés tel quel à des groupes constitués de volontaires inscrits.es préalablement aux ateliers proposés.
L'équipe partagera les récits avec des jeunes, des adultes. Une l’occasion rêvée pour récolter les avis, commentaires, questionnements, réactions afin d’apporter une matière neuve aux récits en question. Des moments de partage auront lieu également en présence de « spécialistes » de la question en veillant à multiplier les points de vue afin d’aborder la dimension dans toute sa complexité.
Les publics réaliseront un travail de comparaison des motifs propres à chaque version, le tout en utilisant la méthode de Nadine Decourt en s’appuyant sur l’article rédigé par Zakaria Rhani (voir annexes).
Remarque :
Il n’existe pas de récits indépendants dans la tradition juive ni dans la tradition islamique sur la vie d’Abraham et toutes les péripéties qui vont avec. D’après les premières recherches très rapides, seuls les épisodes du sacrifice et de la relation d’Abraham avec une autre femme fertile sont présentés dans la version juive et islamique... Il sera nécessaire de poursuivre les recherches avec les particiants.es et de pallier au manque si besoin par un travail de « fictionnalisation »
A partir de ce travail, un récit unique reprenant les motifs incontournables pourra peut-être, être retenu dans sa version brute.
Deux possibilités seront alors envisageables en fonction des motivations du groupe (les deux formes sont compatibles) :
- Confier la matière à un.e auteur.e afin qu’il.elle écrive un récit destiné à une narration/jeu ou bien à une forme théâtrale pour le théâtre-action à partir des collectages et de la version construite avec les publics.
- Travail de la matière avec d’autres supports et d’autres formes d’art :
- vidéo
- peinture
- dessins graphiques
- création sonore
- musique
- collages
- photos
Informations parues à la RTBF en 2016 :
« A Bruxelles, on constate que la religion Catholique est la plus présente, devant l'Islam. Mais lorsqu'il s'agit de la pratique de la religion, seulement 1/3 des catholiques s'estiment pratiquants. Pour les musulmans, la tendance est inverse. La grande majorité d'entre eux s'estime pratiquante. A noter qu'un sondé sur trois n'est apparenté à aucune religion. En Wallonie, 2/3 des personnes interrogées se disent catholiques mais seulement un catholique sur trois se dit pratiquant. L'islam ne représente lui que 3% des sondés. Enfin, une personne sur quatre se dit incroyant, indifférent, athée ou agnostique. »
TRAITEMENT DU RECIT PAR LE CONTE**
Le conte est par essence, une matière vivante faite de multiples couches qui se sont accumulées, croisées, tissées au fil d’un temps indéfini et auprès de milliers de voix. Cette matière suscite la création et le développement d’images mentales. Ces images facilitent la compréhension et rendent les récits accessibles à un large public sans qualification particulière.
La structure propre au conte (et plus particulièrement celle des contes merveilleux) offre un support solide. Support sur lequel le.la conteur.se peut s’appuyer pour rencontrer un public dans une vraie relation . Cette relation permet et invite à des réactions pendant le fil du raconté, dans l’instant et en lien avec l’artiste. Ce qui permet de préserver sa qualité vivante, le mouvement continu entre la parole non figée et son écho auprès d’un public « écoutant ».
A partir de la structure commune aux contes merveilleux et puisque la « mythologie » fait partie des récits dans les différentes religions, il est possible de se faire rencontrer les deux formes dans un récit plus proche du conte que du mythe ce qui permettra une approche qui pourra servir de point d’appui pour un lien avec l’aujourd’hui, la réalité des participants.es et l’ancrage dans une réalité vécue.
Ainsi 4 journées permettront de transmettre les outils principaux liés à la grammaire de l’oralité telle qu’elle est appliquée au Théâtre de la parole. Ces outils seront mis au service de la création.
FINALISATION ET PARTAGE ***
En décembre 2020.
Le Théâtre de la parole et Ras El Hanout s’engagent à accueillir la finalisation en leurs murs pour diversifier les publics rencontrés. De plus, cela permettra d'ouvrir la question de la discrimination et des extrémismes à un large public.
Objectifs
- Faciliter les rencontres et le dialogue entre personnes de diverses confessions ou athées dans le respect et l’écoute
- Eviter les idées toutes faites
- Eviter les apriori et les préjugés sur les religions, les cultes et surtout les croyants.es grâce à des outils accessibles et facilement transmissibles.
- Accompagner les participants.es à construire une pensée critique sur ce que représente aujourd’hui l’acte de « croire », d’avoir la foi en ... de faire partie d’une communauté de croyants.es et de pratiquants.es ou pas.
- Lutter contre toutes formes d’extrémisme
- Lutter contre le radicalisme grâce à une meilleure connaissance de l’histoire des grandes religions et de leurs évolutions jusqu’à aujourd’hui
- Lutter contre toutes formes d’extrémisme en abordant de façon ouverte, ludique critique et analytique les trois grandes religions à travers la figure d’Abraham.
Mobilisation des publics
Grâce aux activités multiples et diversifiées organisées au sein de Ras El Hanout, l'association invitera des jeunes adultes à participer au projet.
Salim Haouach, directeur artistique a déjà pris contact avec des professeurs.es de religion hébraïque et islamique. Il est envisagé la possibilité de proposer aux participants.es d’aller dans les classes pour raconter les premières étapes du travail de création en l’état (récits courts pour permettre la discussion et l’échange ensuite). Ainsi les participants.es pourront confronter leur point de vue dans toute leur dimension critique sur chaque épisode retenu, avec d’autres publics plus jeunes, mais également avec les professeurs.es de religion.
Pistes d'utilisation en fonction de l'axe 3
Ces pistes d’utilisation ne sont que des propositions. Chaque utilisateur.trice est invité.e à se saisir du support comme il.elle l’entendra dans le respect de la dimension initiale et sans en détourner le propos.
Utilisation première
Mise à disposition du spectacle et rencontres participatives en aval et en amont à partir des contenus traités dans le spectacle en présence des jeunes adultes acteurs.trices de l’écriture du spectacle et de sa réalisation.
La rencontre porte sur :
- Qu’est-ce que je connais des récits issus des trois religions ?
- Quelle représentation ai-je de la figure d’Abraham et comment résonne-t-elle encore aujourd’hui ?
- Quelles sont les ressemblances et les différences entre les récits dont Abraham est figure centrale dans les trois religions ?
- Est-ce que j’ai des préjugés sur les religions en général?
- Sur l’une ou l’autre plus précisément ?
- Puis-je identifier ces préjugés?
- Dire pourquoi ils existent ?
- Que veut dire aujourd’hui, l’acte de croire?
- D’avoir la foi en ... ?
- De faire partie ou pas d’une communauté de croyants.es et/ou de pratiquants.es ?
- Qu’est-ce que j’entends par extrémisme religieux ?
Utilisation seconde
En aval du spectacle, possibilité d’organiser des ateliers pratiques sur la thématique. Ces ateliers sont adaptables à différents publics, d’âges différents.
Ces ateliers proposent :
- Immersion dans les récits dont Abraham est la figure principale à travers les trois religions
- Travail sur l’oralité des récits OU comment faciliter l’accès à des récits issus de la tradition.
- Mise en place d'un travail de décodage symbolique, de construction de l’imaginaire lié
- Repérage de que sui est le même
- Repérage de ce qui est différent d’un récit à un autre
- Quels sont les motifs récurrents à chaque récit
Support
Finalité
Le support final s’est dégagé de façon collective. Les participants.es ont invités .es à partager leurs réflexions, leurs questionnements et leurs points de vue sur le sujet avec d’autres publics dans une relation de confiance et hors débats d’intellectuels.les.
Le groupe a choisi la forme spectacle. L'histoire se base sur l’exploration de la figure d’Abraham dans les trois récits et avec les outils propres à l’oralité. Dans cette forme les participants.es ont veillé à ce que l’écriture reflète la dimension critique qui a sous-tendu le projet. Cette forme a permis aux participants.es d’être acteur.trice du projet, de le présenter à d’autres, de faire part du processus vécu.
Les deux représentations qui ont eu lieu en septembre et octobre 2021 (le 30 septembre et le 1er octobre) au Théâtre de la parole l’ont été devant une salle comble. Le public qui fréquente habituellement les activités de Ras El Hanout se sont déplacées. Le support est présenté à un large public. Il donne à suivre ensuite un échange sur le fond traité, en présence des spécialistes de la question.
Ces moments sont aussi une occasion pour les partenaires de se rencontrer hors les murs, de dégager des prolongements possibles, de découvrir les participants.es à l’œuvre.
Diffusion
Réalisation
La réalisation finale, même si elle n’est pas pensée ni formatée en amont, veillera à rester accessible. Elle sera facilement transportable, pouvant être présentée et partagée dans le plus grand nombre possible de lieux et auprès d’un public le plus large possible.
Action de diffusion
La volonté est de partager le support final avec d’autres associations, écoles, à Bruxelles et hors Bruxelles pendant et en fin de parcours. Salim Haouach propose ses contacts du côté de Verviers. Il est question de viser le milieu rural autant que le milieu urbain.
Le Théâtre de la parole et Ras El Hanout s’engagent à diffuser la réalisation en leurs murs au moins une fois avant la fin de l’année 2020 et ce en tenant compte des contextes contraignant de la crise covid et de ses limites.
De plus, les associations s’engagent à :
- Diffuser la réalisation sur les sites respectifs en plaçant le cadre de la réalisation et en utilisant tous les supports possibles et nécessaires à sa bonne diffusion (extraits sonores, images, textes, ...). Cela dans le respect de la parole des participants.es et de tout autre personne rencontrée dans le cadre du projet.
- A en faire la promotion auprès de son réseau, lors de ses événements.
- Créer une rencontre tout public avec des représentants.es des différents cultes pour alimenter le débat et diffuser l’existence de l’objet plus largement.
Référence bibliographique
Nadine Decourt, Contes et diversité des cultures : le jeu du même et de l’autre, Edité par le CRDP de l’Académie de Lyon, 1999
Jean-Paul Bombaerts in l’Echo https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/la-fracture-sociale-principal-risque-a-court-terme-selon-le-forum-de-davos/10358492.html)
Rob Hopkins, Et si... on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ?, Edition Actes Sud, 2020
Observatoire des Religions et de la Laïcité (ORELA), rapport 2020, https://o-re-la.ulb.be/images/stories/RAPPORTS_ISSN_alternative/RAPPORT_ORELA_2020.pdf)
Zakaria Rhani, Les récits abrahamiques dans les traditions judaïque et islamique in Archives des sciences sociales des religions, Open Edition, Mise en ligne en 2010
Michel Onfray, Traité d’athéologie, Edition Grasset, 2005 (lecture d’extraits)
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