Noun, la petite fille corbeau

Spectacle pour les enfants à partir de 7 ans, suivi d’une collation galettes et chocolat

Artiste de la parole : Ummée Shah
Accompagnement artistique : Rebeca Fernandez Lopez
Regard extérieur : Christine Andrien
Illustration : Sara Gréselle

avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Service du conte, et avec le soutien du Service Public Francophone Bruxellois

Durée 50 minutes

Quand sa maman l’a prise dans ses bras pour la première fois, elle s’est débarrassée de l’unique plume de sa fille, et elle a dit : « pourvu qu’elle soit obéissante ! »

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Elle l’a souhaité tellement fort que son vœu s’est exaucé. La petite Noun est devenue une enfant à l’obéissance irréprochable. Mais pourra-t-elle obéir à tout sans réfléchir, sans jamais écouter son cœur ?

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Noun, la petite fille corbeau, est le récit d'une enfant qui prend son envol en apprenant à désobéir.

Note d'intention

Ce spectacle interroge les dérives de l’obéissance totale et aveugle et la nécessité de désobéir. Peut-on faire tout ce qui nous est demandé sous prétexte d’être obéissant·e ?

Il questionne aussi la notion d’autorité et de soumission. L’enfant du récit se place tout en bas de la hiérarchie, tout individu quel que soit son âge ou son statut a autorité sur lui.

Les personnages féminins qui sont les initiatrices de l’enfant jouent un rôle important dans l’autonomisation de cette enfant. L’une en fait une fillette élevée dans la la soumission aveugle alors que l’autre lui donne les outils nécessaires à son individuation.

Ummée Shah

Polyglotte passionnée par la musicalité des langues, Ummée Shah se forme à l’art du conte à l’École Internationale du Conte de Bruxelles.

Convaincue par la force créatrice contenue dans la parole, elle approfondit sa connaissance de la tradition orale avec Michel Hindenoch et Didier Kowarsky.

Le métissage est au cœur de son existence et se reflète aussi dans ses choix artistiques. Elle nourrit son travail de pratiques diverses (clown, masques, mouvement,...) avec la volonté de trouver une parole scénique singulière.

Membre active de l’association Les Dimanches du Conte, elle défend une oralité contemporaine et engagée.

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