Description
Jean-Loïc Le Quellec
Jean-Loïc Le Quellec est directeur de recherche émérite à l’Institut des Mondes africains (CNRS). S’intéressant notamment aux relations entremythes et images rupestres, il est l’auteur de nombreuses publications dans des revues scientifiques. Il a signé une quarantaine de livres, dont Arts rupestres et mythologies en Afrique (2004), Dictionnaire critique de mythologie (2017, avec Bernard Sergent),«L’Homme de Lascaux etl’énigme du puits (2018), Avant nous le déluge! (2021) et La Caverneoriginelle (2022).»
Spécialiste des images préhistoriques du Sahara, il a dirigé d’importantes missions en Libye, notamment pour l’UNESCO, mais il a aussi travaillé en d’autres pays du Maghreb, de même qu’en Afrique australe et en Éthiopie. Il a contribué à la réalisation de plusieurs films documentaires sur ses sujets de prédilection, ainsi qu’à la série télévisée «On the Rocks / Mémoires de pierre» consacrée aux plus grands sites d’art rupestre du monde : De l’art au temps des dinosaures? (Utah,2014), Quand les montagnes étaient peintes (Chine, 2016), Les premières couleurs de l’Amérique (Brésil, 2016).
Très attaché à la diffusion du savoir, il intervient régulièrement à la radio (France Inter,France Culture…), et a fréquemment publié des articles dans des magazines comme Sciences Humaines, La Recherche Pour la Science, Archéologia ou Science et Vie.
Bernadéte Bidaude
Conteuse, Autrice entre collectes et semailles en poésie…J’ai quatre ans. Je m’invente des histoires. Je vois l’arbre à papillons, le chemin des fourmis, les pierres précieuses cachées sur le bord d’un ruisseau et j’entends des paroles au fond d’une cave, derrière une porte.
Je me fais mon cinéma intérieur. Puis je raconte l’histoire. Plus tard, oreille tendue, je collecte contes, légendes, comptines, chansons, dictons, là où je vis.
Plus tard encore, dans le sillage d’une association d’éducation populaire, je commence à interroger, à partir de ma propre histoire, de mon environnement, les cultures, les non-dits, les territoires et leurs passages secrets, les langues et les accents, les traces…Tous ces fils tissent ensemble un canevas, celui de la Parole qui va prendre, à travers cette initiation existentielle, politique, une place centrale, jusqu’à ce qu’entendre, comprendre, fouiller les racines aboutisse à conter, raconter, dire, écrire.
Si la question des cultures locales est importante, comme les interrogations qui vont avec, c’est d’emblée en expérimentant la formule qui dit que l’universel, c’est le local moins les murs. Tout ça me conduira vers mon premier chantier sur un territoire, puis ma première création.
Oralité, Écriture, Oraliture !
Et sans cesse chercher, interroger, revisiter les histoires. S’y engager par un travail organique. Bousculer les formes. Dans le plaisir de la rencontre ! En écho à l’enfant de quatre ans, toujours présente.
La conférence et le spectacle » De rage, de rêve et d’os » sont complémentaires.