Tous les autres s’appellent Ali
par Hamadi
A partir d’une longue expérience dans le domaine artistique, l’auteur nous livre ici une réflexion sans concession sur la place de l’altérité dans le champ culturel et artistique en Fédération Wallonie Bruxelles.
Le film de Rainer Werner Fassbinder auquel fait référence le titre de cette étude, ouvre le propos et les enjeux qu’il aborde n’auront de cesse de résonner dans le domaine de la culture et de l’artistique aujourd’hui. S’appuyant sur le corps comme enjeu majeure dans la réflexion sur l’altérité, l’auteur démontre à partir d’exemples parlant comment le champ artistique est un outil de domination du capitalisme bourgeois, comment l’altérité féminine paie le prix fort de cette domination, pour aborder ensuite l’altérité racialisée en visibilisant le déploiement de sa mécanique infernale qui est à l’œuvre au cinéma et au théâtre.
Suivant le cœur de la Ligne éditoriale et après une fine analyse critique, l’auteur démontre à quel point l’usage d’un vocabulaire peut révéler de l’oppression du modèle marchand sur les artistes, les programmateurices, et comment cette oppression n’est qu’une facette « des grands soubresauts de l’histoire de l’Europe d’aujourd’hui ». Un manifeste comme outil de changement est proposé en fin d’étude pour qu’à la question du « Que faire » des actions soient proposées. Il s’agit ici « d’un cri d’alerte pour casser le statuquo sur le traitement que l’on fait à l’altérité dans le champ culturel et artistique ». Et qu’on le veuille ou nous, ce traitement a un impact sur le champ de l’Éducation permanente en tant que lieu du développement de l’analyse, du point de vue critique et de son expression en vue d’agir pour une société plus juste.
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Présentation d'Hamadi
Auteur, comédien, metteur en scène, fondateur du Théâtre de la parole, membre du comité de rédaction.
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